fiscalité, impôts
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C'est ce que l'on appelle "le jour de libération fiscale". Selon une étude de l'Institut économique Molinari, basée sur des données d'EY, la France reste en tête des pays européens où la pression sociale et fiscale sur les salariés moyens est la plus élevée. Les salariés français travaillent jusqu'au 17 juillet pour financer les services publics et les prestations collectives.

La France devance la Belgique et l'Autriche dans ce classement. La pression fiscale sur le salarié moyen en France s'élève à 54 %, incluant les cotisations sociales, la CSG, la CRDS, l'impôt sur le revenu et la TVA. Bien que ce taux ait légèrement baissé par rapport à l'année précédente (-0,10 %), la France conserve sa première place.

Sur les 27 pays de l'UE, 13 ont connu une augmentation des prélèvements obligatoires, 8 sont restés stables et 6 ont enregistré une baisse. La France fait partie des pays stables.

Le coût du travail en France est similaire à celui des pays du Nord de l'UE, mais le salaire net des salariés français est inférieur de 15 à 22 % à celui de leurs homologues suédois ou finlandais. Les cotisations sociales en France sont plus élevées que le salaire après impôts, représentant 101 % du salaire net, un record dans l'UE.

Le salarié moyen français travaille jusqu’au 17 juillet pour impots
Le salarié moyen français travaille jusqu’au 17 juillet pour financer les services publics et prestations collectives. DR

L'étude révèle que la pression sociale et fiscale élevée en France ne se traduit pas par une offre collective plus qualitative. Les retraites et l'éducation sont deux domaines où la France dépense beaucoup, mais où les résultats sont médiocres.

En conclusion, la France maintient sa position de leader en matière de prélèvements obligatoires sur les salariés, mais cette pression fiscale élevée ne se traduit pas par un meilleur bien-être ou des services publics de meilleure qualité.