Ferrari Purosangue
Ferrari

Depuis son entrée en bourse à Wall Street en 2015, puis à Milan, la marque emblématique au cheval cabré a connu une ascension fulgurante, faisant passer son cours bourse de 43 euros à 280 euros. La société est bien positionnée pour continuer à bénéficier de perspectives prometteuses. Les prévisions financières pour 2026 indiquent une croissance annuelle moyenne du chiffre d'affaires attendue à 9 %, avec une amélioration des marges, selon l'avis unanime des analystes. La banque UBS prévoit même une valorisation premium, soulignant la force de Ferrari et sa visibilité exceptionnelle en termes de revenus et de flux de trésorerie.

Ferrari est clairement le choix préféré des analystes dans le secteur. Il faut dire qu'au premier semestre 2023, la société a vendu 6 959 bolides, soit une hausse de 3,8 % par rapport à l'année précédente, générant un chiffre d'affaires en augmentation de 17,2 %, atteignant 2,9 milliards d'euros. Le bénéfice d'exploitation a bondi de 30,5 %, atteignant 822 millions d'euros (avec une marge d'exploitation de 28,3 %, contre 25,4 % auparavant), et le résultat net a augmenté de 29 %, atteignant 631 millions d'euros. Au deuxième trimestre, malgré une baisse de 2 % des volumes, la marge opérationnelle a atteint près de 30 %, démontrant une performance spectaculaire.

Fort de ces résultats exceptionnels, le constructeur a légèrement ajusté ses prévisions annuelles, visant désormais un chiffre d'affaires de 5,8 milliards d'euros (contre 5,7 milliards précédemment) et une marge d'exploitation de plus de 26 %, comparativement à une estimation antérieure "autour de 26 %". Cette révision peut sembler prudente compte tenu de la rentabilité supérieure à 28 % affichée au premier semestre. De plus, le groupe a annoncé que son carnet de commandes est complet jusqu'en 2025.

À partir du 18 septembre, Ferrari rejoindra l'indice Euro Stoxx 50, une nouvelle annoncée par Qontigo, filiale de Deutsche Börse chargée de la composition des indices paneuropéens. Ces indices boursiers de la zone euro surveillent les performances des plus grandes sociétés négociées en Europe. L'Euro Stoxx 50 offre une exposition diversifiée aux leaders des supersecteurs de la zone euro, représentant un volume important d'actifs en ETF (fonds négociés en bourse) et de contrats à terme. L'intégration dans cet indice devrait mécaniquement stimuler la valeur des actions de Ferrari.

Ferrari, qui a déjà enregistré une hausse de 42 % depuis le début de l'année, vise à battre son précédent record atteint en juillet, lorsque le prix de ses actions a atteint 300 euros (sept fois plus élevé qu'à son introduction en janvier 2016), valorisant ainsi le constructeur de voitures de luxe à environ 54 milliards d'euros, soit environ 41 millions d'euros de valorisation par voiture vendue l'année précédente.