ARM vise une valorisation de 52 milliards de dollars lors de la plus grande introduction en bourse de l'année
Le concepteur de puces britannique Arm vise une valorisation de plus de 52 milliards de dollars pour son introduction en bourse (IPO) à la bourse du Nasdaq jeudi, selon un communiqué de presse de la société.
Arm, dont la conception de semi-conducteurs est intégrée dans la grande majorité des smartphones dans le monde, a valorisé ses actions à 51 dollars, a annoncé la société mercredi, avant la plus grande introduction en bourse que New York ait connue depuis près de deux ans.
La société, leader mondial dans la conception de puces pour smartphones et détenue par l'investisseur technologique japonais SoftBank, a annoncé qu'elle serait cotée à la bourse Nasdaq, riche en technologies, sous le symbole "ARM".
À 51 dollars par action, la valorisation d'Arm lors de son introduction en bourse se situe dans le haut de sa fourchette cible, soulignant l'enthousiasme des investisseurs dans un contexte d'intérêt croissant pour l'intelligence artificielle.
Les traders considèrent l'introduction en bourse d'Arm comme un baromètre pour les autres introductions en bourse dans le secteur technologique, qui ont stagné ces dernières années en raison de la pandémie de Covid-19, de la guerre en Ukraine et de la hausse des taux d'intérêt qui ont réduit l'appétit pour les investissements plus risqués.
Si l'introduction en bourse d'Arm se déroule bien, d'autres sociétés pourraient envisager de s'introduire en bourse pour lever des fonds, alimentant ainsi de nouvelles transactions dans les mois à venir.
Un certain nombre de géants de la technologie, dont Apple, Google et Nvidia, ont récemment déclaré qu'ils seraient intéressés par l'achat d'actions Arm au prix coté.
La cotation d'environ 10 % de la société devrait rapporter environ 5 milliards de dollars à son propriétaire, SoftBank.
SoftBank, qui a connu un succès mitigé avec ses investissements ces dernières années, conservera la propriété des quelque 90 pour cent restants des actions de la société.
L'un des échecs récents les plus marquants a été l'effondrement spectaculaire de la société de coworking WeWork, sur fond d'inquiétudes concernant la gouvernance d'entreprise.
Autrefois évalué à 47 milliards de dollars, WeWork vaut désormais des centaines de millions de dollars.
SoftBank espère clairement que cette fois-ci, les choses seront différentes.
L'annonce faite mercredi par Arm valorise la société basée au Royaume-Uni à un prix bien supérieur aux 32 milliards de dollars dépensés par SoftBank pour l'acheter en juillet 2016.
Cependant, ce chiffre est bien inférieur à la valorisation de 60 à 70 milliards de dollars qu'elle aurait espérée il y a quelques semaines à peine.
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