Les vrais coûts de l'absentéisme pour les entreprises

les salariés veulent devenir freelance — Pexels

L'absentéisme au travail reste à un niveau élevé, avec une augmentation de 30% des arrêts de longue durée depuis 2019. Cette situation coûte cher aux entreprises, avec un coût moyen de 800 € par an et par salarié.

Pour limiter ce coût, les entreprises peuvent améliorer leur taux de recouvrement des Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale, qui restent non recouvrées dans 30% des cas.

Mais elles doivent aussi agir sur les causes profondes de l'absentéisme, en communiquant fréquemment sur les bonnes pratiques avec les salariés, en suivant minutieusement l'état des versements de la CPAM, en agissant rapidement en cas de blocage et en ouvrant les bons canaux de communication, et en tenant compte du délai de prescription.

Enfin, les entreprises doivent développer une politique de prévention de l'absentéisme, en identifiant les causes profondes de l'absentéisme de leurs salariés et en déterminant une série d'actions adaptées.

Selon Angélique Acosta, directrice exécutive de Spartes, cabinet spécialisé dans l'optimisation des charges sociales, "l'absentéisme semble parti pour se maintenir à un niveau élevé dans les entreprises. Pour ne pas le subir, les employeurs ne pourront pas se contenter d'une gestion uniquement financière et administrative du phénomène : ils doivent définir un plan d'action de fond permettant de le limiter."

Le 16ème baromètre de l'absentéisme Ayming - AG2R La Mondiale révèle que l'absentéisme au travail se maintient à un taux élevé de 6,1%, soit 22,3 jours d'absence par salarié et par an.

Les jeunes salariés sont particulièrement touchés, avec une augmentation de 26% des arrêts de longue durée en un an. Face à cette situation, les entreprises doivent agir pour limiter le coût de l'absentéisme, en améliorant leur taux de recouvrement des Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale et en agissant sur les causes profondes de l'absentéisme.

Pour cela, elles peuvent suivre les conseils d'Angélique Acosta et communiquer fréquemment sur les bonnes pratiques avec les salariés, suivre minutieusement l'état des versements de la CPAM, agir rapidement en cas de blocage et ouvrir les bons canaux de communication, et tenir compte du délai de prescription. Mais surtout, elles doivent développer une politique de prévention de l'absentéisme, en identifiant les causes profondes de l'absentéisme de leurs salariés et en déterminant une série d'actions adaptées.

En conclusion, l'absentéisme au travail reste à un niveau élevé et coûte cher aux entreprises. Pour limiter ce coût, les entreprises doivent agir sur les causes profondes de l'absentéisme et mettre en place une politique de prévention adaptée. En suivant les conseils d'Angélique Acosta, elles peuvent améliorer leur taux de recouvrement des Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale et réduire le coût de l'absentéisme.

Alors, comment l'entreprise peut-elle limiter le coût de l'absentéisme ?