La France intercepte quotidiennement 6 drones à proximité des sites olympiques
Les forces de sécurité françaises qui gardent les sites destinés aux Jeux olympiques de Paris interceptent en moyenne six drones par jour, a déclaré le Premier ministre Gabriel Attal.
Les dépliants miniatures sont parfois exploités par "des particuliers, peut-être des touristes souhaitant prendre des photos", a expliqué Attal.
"C'est pourquoi il est important de rappeler les règles. Il y a une interdiction de faire voler des drones", a-t-il ajouté lors d'une visite au pôle de défense des drones de l'événement, sur la base aérienne de Vélizy-Villacoublay, près de Paris.
"Des systèmes sont en place pour nous permettre d'intercepter très rapidement (les drones) et d'arrêter leurs opérateurs", a déclaré Attal. "Nous ne pouvons laisser rien nous échapper."
Il a souligné dimanche plusieurs incidents autour du village olympique. Selon un membre de l'équipe d'Attal, le chef de la communication de la délégation brésilienne a été appréhendé pour avoir piloté un drone.
"Tout drone non autorisé sera brouillé", a déclaré Stéphane Groen, général chargé de la défense aérienne, alors qu'Attal visitait une salle de contrôle où un véhicule aérien avait été repéré au-dessus du Stade de France.
Le travail des défenseurs est particulièrement délicat car ils doivent éviter que les véhicules télécommandés ne tombent pendant qu'un événement sportif est en cours.
Néanmoins, "en cas de doute, nous brouilleons toujours" un drone, a précisé le ministre de la Défense Sébastien Lecornu.
Outre les défenses contre les drones, d'autres formes de défense anti-aérienne sont en place autour des sites olympiques.
Environ 18 000 soldats français ont été déployés pour sécuriser les Jeux olympiques, dont 11 000 en Ile-de-France autour de Paris.
C'est une première en France que l'espace aérien dans un rayon de 150 kilomètres autour de Paris sera totalement fermé vendredi soir lors de la cérémonie d'ouverture.
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