Une vague de fausses alertes à la bombe met la France sous pression
Le ministre français de la Justice s'est engagé mercredi à sévir contre "les petits farceurs" derrière une vague de fausses alertes à la bombe qui ont semé le chaos dans les aéroports et les sites touristiques mercredi.
Des "menaces d'attaque" envoyées par courrier électronique combinées à des alertes de bagages abandonnés ont déclenché des évacuations dans plusieurs aéroports, dont Lille, Lyon, Nantes, Nice, Toulouse et Beauvais près de Paris, entraînant des heures de retard.
La situation était revenue à la normale dans tous les aéroports en début de soirée.
Le château de Versailles, une attraction touristique majeure en dehors de Paris, a été évacué pour la troisième fois depuis samedi pour que les équipes de déminage puissent vérifier le site.
Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a déclaré que "les petits farceurs" à l'origine des fausses alertes seraient retrouvés et punis.
"Ils seront retrouvés, ils seront punis et leurs parents seront tenus de rembourser les dommages qu'ils ont causés" s'ils sont mineurs, a-t-il précisé.
La France est en état d'alerte maximale après l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et l'assassinat, vendredi, d'un enseignant d'une école d'Arras, dans le nord du pays, par un homme se réclamant du groupe État islamique.
L'école a été évacuée lundi en raison d'une alerte à la bombe alors qu'une minute de silence devait être respectée en hommage à l'enseignant assassiné, tandis que le musée du Louvre a également été évacué samedi en raison d'une alerte à la bombe.
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