BRICS, découvrez qui sont les six nouveaux membres ?

Un bref aperçu des six pays qui seront admis en janvier 2024 dans le club des économies émergentes grandes et peuplées connu sous le nom de BRICS :

L'Argentine possède de vastes ressources naturelles en matière d'énergie et d'agriculture, mais la troisième économie d'Amérique latine est en pleine tourmente.

Le taux d'inflation a grimpé au-dessus de 100 pour cent et les niveaux de pauvreté ont grimpé jusqu'à 40 pour cent pour ce pays de 46 millions d'habitants.

Depuis janvier, le coût de la vie a augmenté de 32 pour cent.

Le gouvernement a dévalué le peso de 20 pour cent au début du mois d'août.

Le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique, avec quelque 123 millions d'habitants selon la Banque mondiale, était l'une des économies les plus dynamiques du monde dans les années 2010.

Mais sa croissance a été stoppée par la pandémie mondiale, le changement climatique, le conflit de deux ans dans la région nord du Tigré et la guerre russe en Ukraine. Et le pays reste pauvre avec un revenu par habitant d'à peine un dollar, selon la Banque mondiale.

Traditionnellement non alignée, l'Éthiopie entretient des liens étroits avec la Russie et la Chine – son principal partenaire commercial – mais aussi avec les États-Unis.

Les sanctions économiques, les fluctuations des prix du pétrole et la pandémie mondiale ont toutes frappé l'économie iranienne au cours de la dernière décennie et, ces dernières années, l'inflation galopante déclenchée par l'effondrement de la monnaie a déclenché des protestations.

L'Iran possède les deuxièmes réserves mondiales de gaz, après la Russie, et les quatrièmes réserves prouvées de pétrole.

Mais les sanctions américaines – réimposées après la fin de l'accord avec les puissances mondiales sur le programme nucléaire de Téhéran en 2018 – ont isolé le pays de 88 millions d'habitants du système financier international.

L'annonce de sa nouvelle adhésion aux BRICS intervient dans un contexte d'intensification de la diplomatie visant à réduire son isolement et à améliorer son économie, en renforçant les liens avec la Chine et la Russie et en améliorant les liens avec ses voisins arabes.

L'Arabie saoudite est la plus grande économie du monde arabe, le premier exportateur mondial de pétrole et le leader des monarchies du Golfe.

Le royaume ultra-conservateur s'est lancé dans un vaste programme de réformes économiques et sociales, alors qu'il cherche à se sevrer de sa dépendance économique aux combustibles fossiles.

Membre du G20, l'Arabie saoudite a enregistré une croissance annuelle de 8,5 % en 2022.

Sa population est actuellement estimée à 32,2 millions d'habitants, dont une majorité de citoyens âgés de moins de 30 ans.

Pays le plus peuplé du monde arabe avec 105 millions d'habitants et acteur diplomatique de poids sur la scène arabe, l'Égypte, dépendante des importations, est aux prises avec une crise économique sévère.

En juin, l'inflation annuelle a atteint 36,8 pour cent selon les chiffres officiels, un niveau record pour le pays.

Cela fait suite à une forte dévaluation de la monnaie liée à un prêt de sauvetage du Fonds monétaire international.

La crise économique a été aggravée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie l'année dernière, qui a déstabilisé des importations cruciales de céréales.

Les Émirats arabes unis sont un État fédéral de sept émirats et de 10 millions d'habitants avec pour capitale Abu Dhabi, et surtout Dubaï, siège régional de milliers d'entreprises.

Premier producteur de pétrole de l'OPEP, ayant diversifié son économie au fil des décennies, il dépend de moins en moins du pétrole, ses revenus ne représentant désormais que 30 % de son PIB en 2022.

Entretenant des liens étroits avec l'Arabie saoudite et les États-Unis, il entretient également de bonnes relations avec la Chine et la Russie et a été le premier pays du Golfe à normaliser ses relations avec Israël en 2020.